Les bords du Tarn , avec les maisons XVIII ème du vieux port et les maison Art-déco autour du kiosque de l’Uvarium sont un condensé de l’histoire de Moissac avec ses périodes d’opulence mais aussi ses heures dramatiques.
Avant de rejoindre la Garonne, le Tarn termine son cours à Moissac. Cette proximité du Tarn est à l‘origine du développement économique de la ville mais aussi la cause de sa tragédie la plus marquante. Au Moyen Age, le Tarn est la voie de communication principale vers Bordeaux et l’Angleterre : route des farines et du vin.
Le commerce fluvial prend son essor au XVIème siècle avec la découverte de l’Amérique, les farines locales sont alors réputées connues jusqu’aux Antilles. Ce commerce fluvial est à son apogée au XVIIIème siècle. L’hôtel : le Moulin de Moissac , daté de la fin du XVème siècle , les hôtels particuliers XVIIIème, les noms de rue ainsi que la fête des marins pour Pentecôte sont de vivants témoignage de l’illustre passé de la ville comme port fluvial.
En 1808, Napoléon Ier séjourne à Moissac et promet un pont entre les deux rives du Tarn ; ce pont porte son nom. Mais le Tarn et ses caprices sont aussi la cause des tragiques inondations de mars 1930 ; qui ont permis l’éclosion d’un urbanisme Art Deco caractéristique. En même temps, Moissac devenait station uvale. Les curistes profitaient des bienfaits avérés du Chasselas, raisin roi de la ville en dégustant ce fruit à l’intérieur du kiosque de l’Uvarium, véritable bijou Art Déco.
Enfin vous pourrez aussi évoquer le souvenir des enfants juifs accueillis et protégés pendant la guerre avec la complicité des habitants de la ville. En face, l’île de Beaucaire, à la riche flore a été classée Natura 2000. A côté, se dresse le camping du Bidounet, ancien moulin et lieu de naissance de Firmin Bouisset. Cet affichiste a travaillé pour les chocolats Menier, Poulain et les biscuits LU.